La « Schreiambulanz » | Arte, 2021

Mots, rites, objets, références… L’émission Karambolage propose une anthropologie comparative amusée des autochtones, de part et d’autre du Rhin.

Prune Antoine est française et vit à Berlin. À la naissance de son enfant, elle a découvert une institution typiquement allemande, la « Schreiambulanz ». Illustrations Philipp Seefeldt.

Le ciel de Berlin | Arte, 2017

Mots, rites, objets, références… L’émission Karambolage propose une anthropologie comparative amusée des autochtones, de part et d’autre du Rhin.

La journaliste française Prune Antoine vit depuis 8 ans en Allemagne. Elle nous fait maintenant visiter les toits de Berlin. Personnes sujettes aux vertiges, s’abstenir ! Illustrations Olivia von Pilgrim.

La « Eisdiele »| Arte, 2017 |

Prune Antoine est une journaliste française qui vit en Allemagne depuis une dizaine d’années. Aujourd’hui, elle nous invite à aller manger une glace dans un lieu typiquement allemand : la « Eisdiele ».

Sur Arte Karambolage, à regarder ici. Mots, rites, objets, références… Karambolage propose une anthropologie comparative amusée des autochtones, de part et d’autre du Rhin. Illustrations Christine Gensheimer.

Helene Fischer | Arte, 2017 |

La Française Prune Antoine nous présente une icône allemande qui lui casse les oreilles : Helene Fischer.

Sur Arte Karambolage, à regarder ici. Mots, rites, objets, références… Karambolage propose une anthropologie comparative amusée des autochtones, de part et d’autre du Rhin. Illustrations Sebastian Peterson.

Le « Späti »| Arte, 2016

Mots, rites, objets, références… Karambolage propose une anthropologie comparative amusée des autochtones, de part et d’autre du Rhin.

Prune Antoine est une jeune journaliste française qui vit à Berlin. Elle nous présente un lieu berlinois qu’elle affectionne : le « Späti ». Illustrations Olivia von Pilgrim.

Sisters of Europe | 2018-2020

Sisters of Europe is an innovative platform documenting women’s condition in the post #MeToo Europe via 27 in-depth interviews of 27 women from 27 countries, four debates in four capitals and an online campaign.

As a grantee of the Advocate Europe program and the European Cultural Foundation, I co-founded Sisters of Europe and I managed it as an editor-in-chief over two seasons. Sisters of Europe focuses on one central question: what consequences did the #MeToo movement have on European societies? Where do we stand on gender equality, a century after the “suffragettes”?

Sisters of Europe is an archive of sorts and a non-profit initiative. Achieved by a pop-up newsroom of over 70 freelance reporters, photographers, graphic designers and event managers based all over Europe, it is a time capsule with striking interviews, strong photographs and high-quality design relating life of women from Paris to Pristina or Minsk.

Follow @sistersofeurope on Facebook and Instagram.

Borderline | 2018

@Graphism Johan Giraud

Borderline, produced by cafebabel and that I managed as an editor-in-chief, portrays parts and people of Poland that are often rendered invisible; their everyday lives, commitments, their initiatives and hopes, but also their worries and fears. 

The project was created to shed light on the (g)local problems they are faced with, but also show just how similar the lives of young people in different European countries can be, regardless of location. Through eight multimedia features translated in 6 languages and one documentary, the cross-border teams explored Poland’s border cities and their relationship to neighbouring regions. Because at the end of the day, stories don’t end at borders. 

Borderline was awarded the Spinelli Prize 2019 and finalist of the Grimme Online Award 2019.

Allemagne : Sur la piste brune de la Troisième Voie | Médiapart, 2021

Un an après l’attentat de Hanau, le 19 février 2020, où un terroriste d’extrême droite a tué neuf personnes dans deux bars à chicha, et à quelques mois des élections fédérales de 2021, reportage en dix épisodes et en immersion dans une section locale du parti néonazi qui monte en Allemagne : La Troisième Voie. Illustrations Piet.

« La première fois que j’ai vu Tony Gentsch, j’ai pensé qu’il ressemblait à son job. Barbichette années 90, cheveux châtains hérissés au gel et voix de stentor. Dans une autre vie, Tony était boucher. Il est aujourd’hui l’une des têtes d’affiche du parti néo-nazi qui monte en Allemagne : Der Dritte Weg pour la III. Voie. C’est bizarre d’être la copie de son taf. Mais Tony, 36 ans, est un rescapé de « Die Wende », la réunification allemande, et il a appris très tôt à se fondre dans le paysage. De la gastronomie aux concerts de rock métal, de la taule au conseil municipal, du skinhead au gendre idéal, Tony le caméléon jongle avec les codes, les mots, les visages. Quand on a changé de pays, de passé et d’identité en une nuit, les changements de cap sont une formalité.
Fiché « ultra violent » et placé sous surveillance des services de renseignement, il trimballe sa carrure débonnaire dans les rues de Plauen, en Saxe, gouaille en bandoulière et New Balance aux pieds (ces sneakers pour hipsters reconverties en signe de reconnaissance de la scène radicale). Tony Gentsch, c’est l’archétype du chef de bande, sympa, jamais seul et toujours prêt à dépanner. Pas vraiment ce que l’on attend du représentant d’un parti antisémite, révisionniste et xénophobe. Mais écrire sur l’extrême droite, c’est entrer dans une dimension parallèle. Naviguer entre ce que l’on imagine, ce que l’on perçoit et ce que l’on sait. Si elle existe, la vérité doit probablement se trouver quelque part entre les trois. La réalité elle, est plus changeante qu’un fil Twitter. »

Episode 1 | En ex-RDA, les néo-nazis font leur miel des espoirs déçus

Episode 2 | Un boucher au conseil municipal

Episode 3 | La Saxe, laboratoire de la scène radicale allemande

Episode 4 | En Allemagne, l’extrême droite se soulève contre la «dictature du corona»

Épisode 5 | Ladies first : comment les extrémistes de la III Voie séduisent les femmes

Épisode 6 | Une ratonnade sur fonds de #blacklifematters

Épisode 7 | Promenons-nous dans les bois

Episode 8 | Retour sur la cavale sanglante de la NSU

Episode 9 | AfD, complotistes et neo-nazis, les liaisons dangereuses

Episode 10 | 30 ans de réunification et une nouvelle déflagration

« Europe’s patchwork of abortion laws is absurd. Rights must be made universal » | The Guardian, 2019

When I was 30, in 2011, I had an abortion. I was living in Berlin, a city known, since the fall of the Wall, for championing freedom. Or at least it was until attention turned to my womb. Born in France in the 1980s, and brought up on the internet, the Erasmus European studies programme and love without borders, I was under the happy illusion that everything relating to women’s bodies – from abortion to assisted reproduction – was covered by rights secured after long, hard struggles (…) »

Read this op-ed here .

Kaliningrad : Les bruits de la guerre au coeur de l’Europe | Médiapart, 2017

« Qui a peur de Kaliningrad ? Entre 1945 et 1991, ultra-militarisée et ultra-secrète, l’enclave soviétique sur la mer Baltique abritait le plus fort contingent militaire soviétique, des stocks d’armes conventionnelles et nucléaires, des centaines de casernes et l’école fédérale des services secrets. Avec l’élargissement vers l’Est en 2004, ce « trou noir » s’est retrouvé en plein cœur de l’Europe, entre Pologne et Lituanie, plus proche de Berlin que de Moscou.

L’enclave de Kaliningrad est de facto devenue un levier géopolitique de choix pour le Kremlin et une menace tangible, selon l’OTAN. Depuis l’annexion de la Crimée en 2014 et la guerre « hybride » menée par la Russie dans l’est de l’Ukraine, les pays de la région ont sombré dans l’inquiétude, parfois dans une paranoïa et « russophobie » galopante. À Vilnius et Varsovie, le service militaire obligatoire fait son grand retour, les budgets de la défense gonflent, des groupes paramilitaires surgissent, des systèmes de surveillance sont érigés aux frontières.

Face à « l’agressivité » du Kremlin, l’OTAN joue désormais la carte de la « dissuasion ». En se livrant à des démonstrations de force, l’organisation veut rassurer ses alliés. De son côté, Vladimir Poutine considère cette expansion de l’OTAN comme une « menace » sérieuse, justifiant le boom du patriotisme dans le pays.

Qui provoque qui ? Qui est l’ennemi ? Les deux camps sont passés maîtres dans l’art de se retourner la responsabilité de la montée des tensions. Cette guerre des nerfs entre Est et Ouest, à coups de déclarations menaçantes, de propagande médiatique et de course aux armements, multiplie les risques de déflagration.

Prune Antoine, accompagnée du photographe allemand Jan Zappner et du journaliste lituanien Gil Skorwid, a sillonné Kaliningrad, la Lituanie et la Pologne pour écouter ces bruits de la guerre. Des bruits qui ont déjà cette lourde conséquence : les habitants sont otages de cette escalade militaire et rhétorique. Comme si ces régions transfrontalières étaient devenues les champs de bataille d’un jeu de guerre qui hante tous les esprits. »

Episode 1 | A Kaliningrad, la guerre patriotique est au coin de la rue

Episode 2 | Une enclave sous très haute surveillance

Episode 3 | «  La propagande nous maintient dans un conte de fées militaire »

Episode 4 | En Pologne, revival du shopping et revival paramilitaire

Episode 5 | Des miradors plantés à la frontière, mais pour quoi faire ?

Episode 6 | «  Le temps de la paix éternelle n’est pas arrivé »

Episode 7 | La Lituanie s’en va t-en guerre

Episode 8 | L’OTAN, une nouvelle religion pour les pays de la région

Episode 9 | « La Lituanie doit rester vigilante sans sombrer dans la paranoïa »